Café littéraire : « L’enfant qui mesurait le monde » de Metin Arditi.
Par Sylvie Rétat et Michèle Poujet.
Eliot, un architecte New-Yorkais, se rend en Grèce
suivre les traces de sa fille Dickie, qui effectuait des re cherches archéologiques et étudiait notamment le nombre d'Or,
la suite de Fibonacci ou la clé de l'art antique et sa magie.
Dans "l'enfant qui mesurait le monde" tout part des chiffres et tout y revient. Metin Arditi nous présente Yannis, un enfant atteint de syndromes autistiques, Metin Arditi, né le 2 février 1945 à Ankara,
est un écrivain, homme d'affaires et mécène suisse, d’origine turque séfarade. Né à Ankara, Metin Arditi grandit en Suisse au bord du Léman, à Paudex,
commune vaudoise où ses parents le placent en internat à l'âge de 7 ans. Il y il passera le bac. Il obtient la nationalité suisse en 1968 et vit actuellement à Genève. Ingénieur en génie atomique, il a enseigné à l’École polytechnique fédérale de Lausanne où il a créé la fondation Arditi (qui attribue une quinzaine de prix annuels). Il a également créé la Fondation "Les Instruments de la Paix-Genève", qui favorise l’édu cation musicale à des enfants de Palestine et d'Israël. Écrivain francophone d’origine turque, qui, pour tenir en respect le chaos, compte la succession de bateaux dans le port, les kilos de poissons pêchés, les clients à la terrasse du café Stamboulidis. Dans la Grèce sclérosée par la crise économique, au cœur de drames intimes que sont la perte d'un enfant, l'exil, l'isolement ou la solitude, l'auteur propose à l'homme de se centrer sur l'essentiel : la beauté, la spiritualité, la solidarité sans oublier l'amour.
Sylvie Rétat
Metin Arditi est l’auteur de nombreux essais et romans, parmi lesquels : Le Turquetto (Actes Sud, 2011),
prix Jean Giono, L’enfant qui mesurait le monde (Grasset, 2016), prix Méditerranée, L’homme qui peignait les âmes (Grasset, 2021), prix de l’Université Catholique de l’Ouest, Tu seras mon père (Grasset, 2022), prix Machiavel, Le bâtard de Nazareth (Grasset, 2023). Dans la plupart de ses œuvres il traite de la difficulté de la filiation, de la solitude et de l’exil.
Michèle Pouget