Chapitre 18.
La citadelle zimbabwéenne
était en proie à la stupeur et au désordre. Il semblait que le chaos s’immisçait par les moindres interstices des pierres cyclopéennes, par les fissures des rocs usés. Un observateur neutre aurait eu l’impression de voir les murailles se dilater et se plier comme sous le coup d’un mauvais trip. Profitant de la confusion du combat et de la reddition des Allemands, le grand vizir s’était rapproché de la cage renfermant C. Aubrey Smith.
Manifestement, il avait saisi l’opportunité d’en finir avec le prisonnier. Cependant, Jacques Santerre avait remarqué le manège du bonhomme. Il murmura à Boieldieu :
était en proie à la stupeur et au désordre. Il semblait que le chaos s’immisçait par les moindres interstices des pierres cyclopéennes, par les fissures des rocs usés. Un observateur neutre aurait eu l’impression de voir les murailles se dilater et se plier comme sous le coup d’un mauvais trip. Profitant de la confusion du combat et de la reddition des Allemands, le grand vizir s’était rapproché de la cage renfermant C. Aubrey Smith.
Manifestement, il avait saisi l’opportunité d’en finir avec le prisonnier. Cependant, Jacques Santerre avait remarqué le manège du bonhomme. Il murmura à Boieldieu :
« Mon officier, ce quidam a
des idées meurtrières. »
Avant même que Pierre Fresnay
lui eût répondu, le caporal rampa avec une célérité merveilleuse jusqu’au
ministre alors que celui-ci commençait déjà à actionner les chaînes de la cage
afin qu’elle s’abaissât jusqu’à l’intérieur de la fosse aux crocodiles de
laquelle on les entendait vagir.
Le sort du captif fut contraire aux desseins du haut dignitaire. Santerre effectua un magistral fauchage de jambes et fit culbuter le vizir dans le trou. Les sauriens, le ventre vide, n’attendaient que cela pour faire bombance. Ils se disputèrent leur proie qui ne pouvait suffire à apaiser leur faim. Nul ne prêta attention à cette tragédie.
Le sort du captif fut contraire aux desseins du haut dignitaire. Santerre effectua un magistral fauchage de jambes et fit culbuter le vizir dans le trou. Les sauriens, le ventre vide, n’attendaient que cela pour faire bombance. Ils se disputèrent leur proie qui ne pouvait suffire à apaiser leur faim. Nul ne prêta attention à cette tragédie.
Chacun essayait de sauver sa
peau car les balles fusaient de partout, quelques instants encore après
qu’Erich Von Stroheim eut ordonné de brandir le drapeau blanc. Enfin,
Barbenzingue se décida à accepter la capitulation de l’ennemi.
L’air se chargeait d’émanations
méphitiques et s’épaississait de volutes bleutées. L’odeur âcre de la poudre
faisait tousser les survivants.
Avec satisfaction, Hubert de
Mirecourt ordonna qu’on empoignât les Teutons et qu’on se saisît de leurs
armes : les Français étaient maîtres du terrain. De son côté, Boieldieu
aida le caporal Santerre à délivrer C. Aubrey Smith. Avec un couteau suisse, le
comédien tailla les cordes qui liaient les bras du Britannique. Une
demi-escouade de tirailleurs sénégalais tenait en joue Maria de Fonseca dont
les guerriers étaient réduits à l’impuissance, paralysés par une terreur sans
nom provoquée par l’inattendue et prodigieuse survenue des Allemands.
A partir de cet instant, Pierre
Fresnay s’inquiéta du sort réservé aux prisonniers par Mirecourt dont la forte
personnalité prenait le pas sur le général revanche.
- Mon général, il serait bon de
montrer notre supériorité à ces Alboches.
- Comment cela ? Ne
sont-ils pas déjà à notre merci ?
- Il nous faut les passer par
les armes en bonne et due forme.
- Mais ils se sont rendus.
De Boieldieu, voyant l’aparté
entre les deux soldats, se rapprocha comme s’il attendait des ordres.
- Exécuter les prisonniers
serait un casus belli avec
l’Allemagne, commandant. Ce serait prématuré : notre arme secrète n’est
pas encore construite ! objecta avec justesse l’officier en chef.
- Pour l’exemple, nous pourrions
bien descendre une partie de cette engeance, s’obstina de Mirecourt. Connaissez-vous
la décimation ?
- Oui, on choisit un homme sur
dix et on l’exécute, répliqua Boulanger.
- Capitaine, c’est à vous qu’il
incombe de commander le feu. Vous allez donc choisir qui doit vivre ou mourir.
A ces paroles, Pierre Fresnay
déglutit.
- Mon commandant, c’est un crime
de guerre.
- Est-ce à dire que vous
refusez ? Rugit Hubert.
Recouvrant son sang-froid,
Pierre Fresnay contra :
- Nous ne pouvons faire cela
sans procès en bonne et due forme, sans cour martiale, sans rien.
- Le tribunal militaire, ce sont
nous les officiers, jeta le commandant d’un ton intransigeant.
- Il n’empêche que cela reste un
crime ; l’opprobre sera jeté sur nous car cela se saura.
- Capitaine, votre attitude
équivaut à de l’insubordination.
- Mieux, à de la mutinerie,
assena Barbenzingue.
- Mon général, vous êtes
d’accord avec moi. Le capitaine de Boieldieu doit faire partie du peloton,
douze balles dans la peau.
Le caporal Santerre, les yeux
emplis de fureur, prit sur lui et tenta de s’interposer. A ses côtés, il y
avait ses amis Serge, Pèbre d’Ail et Franceschi.
- Faites excuse, mes officiers,
mais il n’est pas question que le capitaine paye pour avoir voulu sauver des
vies.
- Tout à fait, firent en chœur
les trois autres.
- Les braves savent voir la mort
en face, rajouta Pèbre d’Ail.
- La camarde nous rattrape
toujours. Il y a longtemps qu’elle était à mes trousses, marmonna Serge, les
yeux hantés.
- C’est bien ce que je disais,
reprit le général. Il s’agit là d’une mutinerie. Qui va commander le feu ?
- Moi, lança le lieutenant de
vaisseau de Séverac, mais cela ne me plaît guère. Je suis de la Royale. A mes
yeux, ces hommes sont des héros. L’Être Suprême a mal distribué ses cartes dans
cette affaire.
Le lieutenant avait les yeux
tristes. Il s’était pris d’amitié pour de Boieldieu.
- Vous n’allez pas vous dérober,
jeta avec mépris Hubert.
- Ce n’est pas mon genre.
- Messieurs, vos armes, commanda
Mirecourt.
Pierre Fresnay tendit son
revolver à Hubert ; celui-ci attendit le sabre mais le comédien préféra le
briser sur ses genoux. Le commandant préféra ne pas relever, et ordonna au
capitaine :
- Mettez-vous là.
Il désignait ainsi le groupe
constitué par l’Oberstleutnant Von
Stroheim et son ordonnance. Le sort semblait devoir épargner le lieutenant Von
Dehner. Sans rechigner, Pierre Fresnay avait obéi à Mirecourt. Se retrouvant à
côté de l’Austro-Américain et d’Alban, il échangea quelques mots avec ses
compagnons d’infortune :
- Meine Herren, es tut mir leid… de faire votre connaissance en de
telles circonstances.
- Herr General, il est de tradition qu’un condamné à mort a droit à
un dernier verre et à une dernière cigarette. Il sera inutile de me bander les
yeux.
- Moi de même, précisa Alban de
Kermor.
Le général Boulanger acquiesça :
- C’est exact, messieurs, mais
il ne me reste plus de gnôle dans ma gourde ni de sèche dans mes poches.
L’ordonnance de Von Stroheim
haussa les épaules et jeta, plein de défi :
- De toute manière, je ne fume
pas, monsieur.
Cette phrase fut prononcée sans
le moindre accent allemand mais avec des intonations qui rappelaient le
faubourg Saint-Germain. Ni Hubert ni Georges ne relevèrent l’incongruité.
Alors que Gontran de Séverac
commençait à former le peloton et à ordonner « Apprêtez armes », Serge
psalmodiait une vague prière.
- On m’a appelé ? Dit une
voix gouailleuse qui fit sursauter tout le monde.
****************
« Incontestablement »,
tel était le mot qui venait à l’esprit de Louis Jouvet. C’était plus court
qu’anticonstitutionnellement mais cela valait le coup et résumait à la
perfection la situation. Comme en écho, Carette et Dalio firent chorus à la
pensée du directeur du Vieux Colombier.
« Incontestablement »,
répétèrent-ils tous deux à haute voix. Et Jean Gabin de compléter :
« Il est incontestable que
ce souterrain est en train de se dissoudre.
- Est-ce naturel, est-ce
voulu ? Gronda le Loup de l’Espace. Mon nez me dit que ce n’est pas bon
pour nous.
La mine de Saturnin, au lieu de
s’empourprer, avait pris une teinte vert olive. L’ancien chef de bureau se
maudissait. Il se jurait que plus jamais on ne le reprendrait à vouloir sortir
de la cité. Azzo quant à lui, émettait des gémissements. Lorenza l’encourageait
à poursuivre bien qu’il ne fût plus question de fuir des guerriers absorbés par
une singularité locale incongrue. Spénéloss conservait son sang-froid habituel.
Les corridors intestinaux
glauques que s’essayaient encore à parcourir les compagnons de Daniel Lin se
dissolvaient en un magma d’incertitude particulaire, comme si la matière avait
effectué un grand bond en arrière de l’autre côté du mur de Planck et était
retournée à l’état de soupe originelle indéterminée, comme si aussi elle
hésitait entre plusieurs états, possibilités, consistances et modèles
dimensionnels. Elle ne savait plus s’il fallait qu’elle optât pour un univers à
quatre dimensions, à cinq, ou à onze. Les branes frémissaient et les
super-cordes vibraient. Piégées par ce chaos, des psycho-images hallucinatoires
qui avaient cru prendre consistance s’effilochaient en une autodestruction
jubilatoire. Ces fantasmes différaient, on le sait, d’une personne à l’autre.
Ainsi, Violetta était assaillie
par des spirales noires desquelles émergeaient des têtes étirées et hideuses de
sorcières aux yeux jaunes exorbités et au nez crochu envahi de verrues.
Ces visages abjects s’égouttaient comme de la cire fondue. Saturnin, encore une fois, combattait d’hypothétiques momies de dieu Sobek aux bandelettes raides de natron et de bitume à demi arrachées qui pendaient en des lambeaux souillés.
A ces crocodiliens se mêlait une saltarelle de chacals et d’ibis, chaque dépouille étant encore plus abîmée que la précédente. De ces corps en décomposition étirée sur des millénaires s’exhalaient des fragrances putrides à soulever le cœur. Les momies Guanche
rejoignirent la ronde du cauchemar éveillé de l’ancien chef de bureau qui avait eu grand tort de visiter tantôt, en son temps libre, le bric-à-brac du musée d’ethnographie du Trocadéro.
Ces visages abjects s’égouttaient comme de la cire fondue. Saturnin, encore une fois, combattait d’hypothétiques momies de dieu Sobek aux bandelettes raides de natron et de bitume à demi arrachées qui pendaient en des lambeaux souillés.
A ces crocodiliens se mêlait une saltarelle de chacals et d’ibis, chaque dépouille étant encore plus abîmée que la précédente. De ces corps en décomposition étirée sur des millénaires s’exhalaient des fragrances putrides à soulever le cœur. Les momies Guanche
rejoignirent la ronde du cauchemar éveillé de l’ancien chef de bureau qui avait eu grand tort de visiter tantôt, en son temps libre, le bric-à-brac du musée d’ethnographie du Trocadéro.
Gaston et Benjamin subissaient
eux aussi les assauts de leurs peurs enfouies : pour l’un c’étaient des
cadavres de Haäns et d’Asturkruks décharnés, avides de vengeance, dont les
armures en mauvais état perdaient plaques corrodées, fils et treillis de
mailles. Pour le mousquetaire, il s’agissait de spadassins ou de coupe-jarrets
échappés de la Cour des Miracles. Leurs flamberges et leurs couteaux fusaient
en des éclairs volatils tandis que leur trogne tavelée de cicatrices reflétait
la méchanceté à l’état pur.
Deanna Shirley subissait en
silence la torture des psycho-images. Encerclée par des versions mauvaises de
Daisy Belle,
la star en devenir essayait de rester impavide. Cela ne faisait pas l’affaire des pseudo-comédiennes qui s’acharnaient à vouloir découper les restes de ses vêtements avec des ciseaux de tailleur alors que d’autres exemplaires de ces furies se contentaient de criailler des moqueries.
la star en devenir essayait de rester impavide. Cela ne faisait pas l’affaire des pseudo-comédiennes qui s’acharnaient à vouloir découper les restes de ses vêtements avec des ciseaux de tailleur alors que d’autres exemplaires de ces furies se contentaient de criailler des moqueries.
Loin de ces agitations,
Spénéloss comprenait que Daniel se battait pour redonner de la réalité au
décor. L’Hellados sentait que le Superviseur reprenait le dessus. Cela
l’interrogeait fort quant à la véritable nature du commandant de l’expédition. De
fait, le commandant Wu était aussi tourmenté que ses compagnons, mais pas pour
les mêmes raisons. Sa partie obscure ressurgissait non sous les oripeaux de Fu
le Suprême mais bel et bien sous les traits de son frère des étoiles. Antor
avait été sacrifié sur l’autel de la raison quelques attosecondes avant
l’ultime combat contre le Dragon noir. Un visage spectral, frappé d’albinisme,
aux longs cheveux de lin et aux yeux en escarboucles articulait en grec
athénien ancien des mots lourds de sens.
« Accepte-toi tel que tu
es. Cette Afrique est mienne. Comprends le message, sinon, tu cours à ta
perte. Connais-toi toi-même. Extirpe de ta conscience le toi indésirable. »
Désormais, le souterrain n’était
plus qu’un tableau pointilliste de photons
s’entrechoquant, se croisant dans la plus grande anarchie. Cela signifiait que l’Expérimentateur était en train de gagner la partie. Désormais, « un » univers se recomposait, Autre. Une nouvelle réalité se substituait à la précédente, bulle parmi le chaos. Dan El était en train d’émanciper, d’autonomiser mais aussi d’isoler l’univers-bulle Afrique, de le recomposer, d’enrayer son effacement. Ce fut alors qu’il perçut un marmottement scandé ressemblant à une prière désespérée. C’était la voix de Serge qu’il ne connaissait pas. Elle résonnait comme une imploration, un appel de détresse.
s’entrechoquant, se croisant dans la plus grande anarchie. Cela signifiait que l’Expérimentateur était en train de gagner la partie. Désormais, « un » univers se recomposait, Autre. Une nouvelle réalité se substituait à la précédente, bulle parmi le chaos. Dan El était en train d’émanciper, d’autonomiser mais aussi d’isoler l’univers-bulle Afrique, de le recomposer, d’enrayer son effacement. Ce fut alors qu’il perçut un marmottement scandé ressemblant à une prière désespérée. C’était la voix de Serge qu’il ne connaissait pas. Elle résonnait comme une imploration, un appel de détresse.
Une fulgurance lumineuse éclata
dans les ténèbres de l’anté-mondes puis tout se stabilisa. L’équipe de Daniel
Lin se retrouvait à l’air libre, en l’épicentre même de la place de la
citadelle, alors que le peloton d’exécution s’apprêtait à faire feu.
« On m’a
appelé ? » dit Daniel Lin d’un ton détaché frisant la désinvolture.
*************
Guillaume et Michel scrutaient
l’onde noire à la recherche du Danseur de cordes. Pieds Légers appelait :
« Maître ! maître… », tandis qu’une expression d’inquiétude
marquait son visage de plus en plus creusé.
- Rassure-toi, p’tit, je pense
que ton mentor est un champion en apnée. Il a plus d’un tour dans son sac,
proféra le comédien Michel Simon.
- Vous êtes sûr qu’il est
indemne ? qu’il fait bien semblant ? reprit le jeune escarpe.
- Tu le connais mieux que moi.
Alors, inutile de t’en faire. La survie, c’est 10% de baraka et 90% de ruse.
- Oui, c’est vrai. Je me
souviens de la nuit où il dut affronter la fausse Wanda. Une épée en travers de
la poitrine, il n’a pas hésité à plonger dans les eaux froides de la Seine. Nous
l’avions alors tous cru mort. Pourtant, il en a réchappé une fois encore, avec
un beau pied de nez à la camarde.
- Justement, p’tit, ici, nous
sommes en été. Et les eaux de la Lagune sont moins traîtresses que celles de la
Seine.
Le comédien s’interrompit car un
remous venait d’attirer son attention. L’onde noire s’agitait faiblement comme
si une créature marine inconnue cherchait à émerger des eaux.
- J’espère qu’on ne va pas nous
refaire le coup de l’arrivée inopinée d’Arsène Lupin en sous-marin dans l’Île aux Trente cercueils.
- Ce livre, j’l’ai pas lu.
L’Artiste était connu pour être
un nageur hors pair et savait se dissimuler sous l’eau durant de longues
minutes. Ce don lui venait de son enfance des barrières. En ce temps-là, pour
ne pas crever de faim, il ne craignait pas de plonger dans l’eau d’un des ponts
de Paris afin de récupérer les piécettes que les bourgeois lui lançaient. Or,
la Seine charriait des immondices de toute sorte. Elle empuantissait les
ruelles alentours. Le sillage incertain se déplaçait vers le quai où se
tenaient les deux équipiers de Frédéric.
- Zut ! j’ai pas de gaffe
pour le tirer de l’eau, proféra Michel. Il devra se débrouiller.
- A l’époque de la fausse Wanda,
mes compères Marteau-pilon et le Piscator l’avaient repêché à bord d’un canot.
(Pieds Légers avait prononcé le t final pour faire anglais).
Ce que Guillaume taisait c’est
que les recrues de la bande de Tellier avaient effectué leurs premières armes
parmi les Ravageurs de la Seine. Ils
avaient la coutume assassine et immorale de récupérer les cadavres des noyés et
des semi-noyés afin de les détrousser. Il était absolument nécessaire que la
victime fût la plus fraîche possible. Les deux loustics ne se commettaient pas
avec des charognes plus qu’avancées. C’était la raison pour laquelle ils
s’étaient associés au surineur qui se chargeait d’estourbir les proies.
Ensuite, le trio partageait kif-kif.
Tandis que Pieds Légers se
remémorait les exploits peu recommandables de la bande, Tellier sortit enfin de
l’eau noire. Il ruisselait mais son visage ne marquait aucune fatigue. La balle
de la poétesse décadente l’avait à peine éraflé. Un sourire sur les lèvres, il
apostropha d’un ton narquois Guillaume et Michel qui avaient contrevenu à ses
ordres.
- Alors, comme cela, vous me
croyiez déjà défunté ? je ne suis plus un mouflet, par monsieur le
Pâtissier !
********
A suivre...
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