samedi 17 novembre 2012

Aurore-Marie ou une étoffe Nazca : épisode 7.



Jardin du Luxembourg, 17 septembre 1877.

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Avant que notre porte ne se refermât, j'avais touché quelques mots à monsieur d'Indy des menaces pesant sur Aurore-Marie. Catholique fervent, le comte nous avait recommandé de prier pour elle. Il désirait discuter à nouveau de cela une prochaine fois, sans façon, autour d'un bon mazagran. Mais croyait-on vraiment prévenir une intervention d’Albéric, baron de Lacroix-Laval, à l'encontre de sa fille, par la récitation et le grommellement incessants de dérisoires patenôtres ? Non pas que nous fussions une famille férocement anticléricale comme monsieur Gambetta, mais, nonobstant les sujets toujours profanes abordés par Henri sur ses toiles, la suggestion du comte d'Indy manquait de réalisme. Si j'avais su à ce moment-là que les adversaires que nous nous apprêtions à affronter possédaient leur bréviaire et leur missel propres, leur liturgie d’une bien particulière religion, j'aurais pris différemment la proposition fantaisiste du compositeur aristocrate.
Le temps était beau. Aurore-Marie portait une robe neuve, jonquille aux rubans cramoisis, avec un pouf froncé bordeaux, que nous lui avions achetée au Bon Marché. Je la chaperonnais et restais sur mes gardes. Je m'obligeais aussi à céder à ses caprices de demoiselle de la petite noblesse de robe lyonnaise. Elle me fit de nouvelles confidences, tandis que je lui offrais un ballon : 
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« J'avais un petit frère qui est mort il y a deux ans du croup. Il s'appelait Louis et n'avait que cinq ans.»
Elle me conta divers souvenirs. Lorsqu’elle vivait encore à Lyon, elle aimait à ce qu’on la promenât au Parc de La Tête d’Or. Comme aujourd’hui, l’arrière saison avait sa préférence, lorsque l’été daignait s’attarder, sans que la chaleur demeurât excessive, celle-ci l’insupportant. Elle goûtait au spectacle des floraisons tardives. Ses lèvres et ses narines frémissaient ; elle humait les senteurs des dernières roses, arrêtait sa marche au moindre bosquet, à chacune des charmilles, aux parterres d’où s’exhalaient les ultimes fragrances issues des éclosions des roseraies marquées des prémices de l’automne. Présentement, Aurore-Marie répétait à loisir les mêmes gestes familiers auxquels géniteurs et domestiques s’étaient accoutumés à chaque promenade dominicale du parc ombragé. Ses mains gantées avec soin de chevreau s’approchaient avec circonspection de la tige de la rose pourprée. Elle l’eût voulue inerme, dépourvue d’épines. Notre jeune demoiselle feignait vouloir la cueillir, la couper sans qu’elle se blessât. Au parfum de la fleur se mêlait celui, de frangipane ou de peau d’Espagne, cette efflorescence de luxe bien particulière émanant de ses gants. Je l’observais. Un rayon de soleil illuminait sa chevelure diaprée d’or miellé qui semblait luire comme l’auréole d’une sainte. Ses grands yeux d’ambre, si mélancoliques, reflétaient ce fugace bonheur propre à la jeunesse. Peut-être se satisfaisait-elle de cette vie, mais je peinais à effacer de mon esprit la sourde menace planant sur cette joie furtive, de même que mon cœur ne pouvait oublier cette manifestation troublante d’affect, qu’en ses plus beaux atours, qu’en ses parures dérobées à Victoria, Aurore-Marie n’avait point hésité à manifester pour moi l’autre soir. Je craignais cela, ces amitiés interdites, feutrées, particulières et réprouvées, cette attirance d’une fillette frêle éprouvée pour une adulte, substitut d’une mère trop tôt partie. Peut-être m’aimait-elle après tout ? Etait-ce vraiment du saphisme ? Je me refusais à l’admettre, refoulant, repoussant cette idée qui me révulsait. Le tempérament de Mademoiselle de Lacroix-Laval n’était point sobre, égal et quiet, mais inconstant, instable, un instant tout en démesure, puis le suivant quasi semblable à l’atonie d’un être amoindri en sa force vitale par la maladie de langueur qui le frappe. Je pressentais une faille pouvant la conduire à la folie, ou au génie.   
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Rien n'était trop beau pour la petite fille modèle. Elle avait grand’ faim, dévorait ce que je lui payais, mais ne prenait pas une once de poids ! Oublies, pommes d'amour, réglisses, beignets, gaufres, pets-de-nonnes, verres de coco, disparaissaient dans son estomac insatiable de pauvre affamée ! Je me demandais si j'aurais de la monnaie en suffisance. Elle trottait sur ses bottines, enjôleuse, ayant recouvré sa bonne humeur de la boutique de l'oiseleur. Sa petite bouche rose parut en téter de satiété et de satisfaction. J'avais avec moi un si joli « Bébé » de porcelaine que les dames patronnesses, les bonnes et les nourrices que je croisais dans les allées du jardin me saluaient avec respect, persuadées qu’Aurore-Marie était ma propre fille. Il était dommage qu'elle n'eût aucune camarade de son âge pour partager ce bonheur.
« Mademoiselle Charlotte, me demanda-t-elle, animée par un brusque caprice, par une nouvelle envie d'enfant gâtée, s'il vous plaît ! Pourriez-vous me payer une promenade à dos d'âne ou de poney ? J'ai vu tout-à-l'heure un monsieur avec ses jolies bêtes, qui propose cela pour un sou seulement !
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- Le cerceau ou la corde à sauter ne vous iraient-ils point ? Et une partie de furet, bien que nous soyons seulement deux…
- J'apprends l'équitation ! Il y a un manège dans notre domaine de Lacroix-Laval, à Marcy, et j'ai appris à monter en amazone sur les doux poneys des Shetlands depuis l'âge de huit ans. La corde à sauter est pour moi un jeu par trop populaire ! Et je m'estime un peu grande pour cela.
- Et l'escarpolette? »
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A ce mot, elle se troubla une nouvelle fois.
« Lisa ! Deanna ! Tu es sur la balançoire et tu écoutes Stefan jouer, égrener sa composition passionnée sur les touches du piano !
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 Tu ressens tes premiers émois ! Tes cheveux blonds flottent au vent et nul ruban ne les retient ! Tu es chétive et tu n'as que treize ans. Mais un clavecin ou une épinette remplacent le piano...La mode a évolué. Tu es vêtue en veuve et portes de grands chapeaux avec des voilettes. Tu t'appelles désormais Ivy ! Tu es plus belle que jamais ! La ritournelle de l'épinette t'obsède, et tu renverses une horloge, tu l'ouvres, tu en fouilles l'intérieur, recherchant vainement le petit sac offert par Miles, qui renferme la poudre de poison avec laquelle tu as assassiné ton pauvre époux. Tu es une lady anglaise. Maintenant, tu te nommes Lina ! Tu es toute chétive avec tes beaux cheveux châtain clair tirés en chignon avec une petite natte nouée n'importe comment ! Il y a un méchant Anglais désinvolte qui te violente et se moque de ta fragilité ! Il s'amuse à te décoiffer et dit que tu as un visage de singe, de ouistiti. Tu portes une jupe étonnamment courte et un amour de petite veste. Ailleurs, tu n'as même pas de nom ! Tu oses un décolleté malgré ta poitrine menue. Ta robe est encore plus belle, digne du temps jadis, du Vieux Sud, des crinolines, de la Régence de George, à la fin du dernier siècle, avec des volants et un grand chapeau rappelant une demoiselle Scarlett ! Et tes boucles anglaises châtaigne claire ! Tu te précipites à descendre l'escalier, radieuse, sûre de ton effet de surprise sur Maxim. Tu connais aussi Tyrone, un bel homme brun aux yeux noirs, qui s'extasie au miel blond de ta chevelure enfin à lui révélée. Deanna, ma jumelle ! »
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Je ne parvins pas à faire taire la malheureuse. Les badauds remarquèrent mon désarroi.  En cet instant douloureux, elle me rappelait plus que jamais ces jeunes démentes aux yeux vagues d'aveugles perdues dans leurs limbes et dans leur au-delà du songe, si chères aux mélodrames de Pixerécourt, ces orphelines russes misérables dépossédées par leur parâtre qui peuplaient les poésies grotesques de monsieur Coppée et les romans-feuilletons à deux sous de Ponson du Terrail ! L'innocente blondeur et la fragilité d’Aurore-Marie aggravaient le problème.
« Taisez-vous, pauvre petite folle ! Vous attirez l'attention de ceux qui veulent vous nuire et vous nous manquez !
- Daniele...poursuivit-elle, imperturbable. Tu es l'auteur de la mélodie d'Ivy, de cette ariette archaïque venue des virginalistes de Queen Beth...Daisy Belle a failli avoir le rôle ! Elle m'aurait volée, moi qui fus si belle en Ivy... Je te hais, Daisy Belle ! M'entends-tu? Je te hais ! Ne déchire plus mes robes comme ça ! »
Elle hurla de tous ses poumons. N'hésitant pas, nonobstant le rang social de l'impétrante, je lui administrai une gifle ! Elle éclata en sanglots, qui achevèrent d'attirer les paisibles promeneurs du jardin. En l'occurrence, il était inévitable qu'un pauvre hère, ou présumé tel, s'intéressât à nous. Aurore-Marie, en pleurnichant comme si on avait crevé son ballon, déclama un de ses affreux poèmes :
« En l'ophrys vouée l'élégie altérée
De par Acheloos l'okéanide créé,
Par Briséis et Phryné au temple des vestales,
Expira sa psyché, ô œnothère astral !
Lors donc, l'œnanthe en œkoumène aux Gentils compromis,
Du pseudo périptère prostyle tétrastyle,
Du pagus au pentacosiomedimne en laraire hypostyle,
Extirpa en mon cœur la faveur du théorbe promis !
Par l'abstème de l'hypocras l'acheiropoïète ... »
Cette stupidité absconse pour parnassiens fanatiques paraîtrait deux ans plus tard dans un recueil invendable : Le Cénotaphe théogonique
Le vagabond ou chemineau tenait une sorte de boîte apparentée à une chambre noire ou à un appareil photographique. Sa barbe était hirsute et il dégageait des remugles insupportables. Il nous dit :
« Dépêchez-vous ! Partez ! Kulm n'est pas loin ! Il veut enlever la fillette et la conduire à Cluny ! »
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Il me fit songer à cet ermite sauvage de la forêt du Mans, qui en l'année 1392, avait rendu Charles VI fou en lui criant : « Ne va pas plus loin, noble roi, tu es trahi ! »
Ce fut le sergent de ville qui trahit justement ce mendiant : il l'appréhenda sans ménagement, l'empêchant de nous fournir davantage d'explications. L'homme gronda dans sa barbe, prenant une voix triviale d'alcoolique :
« M'sieur l'agent, j'ai rien fait ! J'suis un honnête bourgeois ! J'faisais rien qu'vendre des photos cochonnes de donzelles à poils, comme ma Mimi peau d'chien ! L'est pas épilée ! Voulez-vous y zieuter un coup d'œil ? J'suis pas celui qu'vous croyez, mon gonze, aussi vrai que j' m'appelle Boudu ! D'mandez à m'sieur Charles Grandval ! »
Il chanta d'un timbre éraillé : « Les petits zoziaux en hiver meurent de froid ! »
Il me cria, alors que le « sergot » l'emmenait :
« Mademoiselle Dubourg, souvenez-vous de Michel Simon ! »
J'aperçus Nélie au loin, qui venait à ma rencontre, mais j'entendis aussi une voix qui chantait encore, mais avec un accent alsacien, l'air de Rigoletto de Giuseppe Verdi : La donna è mobile ! 
L'homme en gibus était encadré de deux demi-mondaines aux formes généreuses et au provoquant déhanchement, qui entraînait un froufrou de jupons des plus troublants pour ces messieurs avides de plaisirs. A sa gauche, une brune en robe écarlate avec un fichu noir et un maquillage violent aux lèvres et aux paupières, les joues fardées de poudre, la poitrine altière débordant d'un corsage visiblement à demi délacé. A sa droite, une blond-roux au grand nez et aux cheveux descendant jusqu'aux reins en cascades bouclées, sans doute décolorée au peroxyde car ses sourcils étaient noirs. Son visage enfariné passé au blanc de céruse portait des mouches de taffetas comme sous l'Ancien Régime. Sa robe bleue à la tournure marquée lui donnait une cambrure exagérée, car la belle, de plus était callipyge. Ces deux cocottes exhalaient une douceâtre odeur d'eau de toilette ordinaire, de musc et d’absinthe. Leurs chapeaux coquins débordants de fleurs, de rubans et de plumes étaient à l'avenant. Les deux prostituées effrontées, ombrelle en main, relevaient leurs jupes pour montrer leurs bottines, leurs bas et leurs dessous aux couleurs vives tout en chantonnant un air paillard de Béranger.
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« Dieu de ciel ! Kulm ! » s'écria Aurore-Marie.
Le baron dépravé faisait des moulinets avec sa canne tandis que la fille brune, à moitié ivre, pouffait, et que la fausse blonde s'exclamait à tue-tête, avec un faux accent anglais : « Tchampaigne ! Tchampaigne ! ». Elle interpella un sous-officier des dragons en criant : « Tu viens avec moi, mon mignon ? »
Quant au sybarite noceur, il prononça ces paroles d'une confondante obscénité :
« Mesdemoiselles, pas de clients mâles aujourd'hui ! Je vous rappelle que vous m'avez promis  de faire l'amour ensemble intégralement nues devant moi, ce soir. Tiens, qui voilà ! Notre petit ouistiti souffreteux ! Mademoiselle Aurore-Marie de Lacroix-Laval, notre « élue ». Permettez-moi de vous présenter mes nouvelles amies, deux grandes Dames du Monde : mademoiselle Cora Saphir (il montra la créature brune) et mademoiselle Valtesse de la Bigne (Kulm désigna la blond-roux décolorée). »
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C'était donc cela, la fameuse Valtesse, l'auteur d'Isola ! Elle entrecoupait ses rires avinés de jurons semblables à ceux d'un charretier ou d'une paysanne normande, grossièretés dont Victoria et moi étions familières du fait que nous partagions avec l'impétrante de communes origines provinciales – je n'ose dire campagnardes. Il n'était pourtant point dans notre usage, par respect des lois de la décence, d'employer comme cette gourgandine des mots inconvenants écorchant les oreilles[1].  Quant à l'autre, la brune aux yeux bleus, elle jouait les émules de Cora Pearl.[2] Il fallait que je m'interposasse et Nélie prenait son temps ! Elle venait de bousculer quelque autre dame, et lui présentait ses excuses. Irritée par ce contretemps, je tentai une approche. Le baron riposta :
« Prenez garde à ce que je n'abîme un aussi joli minois blond, mademoiselle Dubourg ! J'ai une canne-épée ! »
Il siffla deux comparses déguisés en pioupious qui faisaient mine de guigner les deux courtisanes, comme on dit familièrement. Kulm empoigna la fillette qui, de rouge de larmes, devint verte de peur. Elle essaya de se débattre, de frapper le débauché de ses petits poings de poupée en criant : « Au secours, Seigneur ! Je ne veux pas que vous m'emmeniez à Cluny !
- Tu reconnaîtras bientôt Pan Logos comme ton seul Dieu. Il t'a désignée. Vois la chevalière du Pouvoir ! Elle sera prochainement tienne. Prenez-la, vous autres !
- Oui Pontifex Primipile ! fit un des deux faux soldats au regard torve.
Nélie arriva enfin, la démarche entravée par ses jupes. Elle cria :
« Police ! Aidez-nous, on enlève une fillette ! »
Ce fut à ce moment que Kulm dégaina sa lame et menaça de me trancher la gorge !
« Aux armes, mes acolytes ! 
- A vos ordres, Pontifex Primipile ! »
Les complices du baron exhibèrent d'étranges brassards.
« Petite démonstration dissuasive ! ordonna Kulm. Visez cet orme !
- Tactique Hallucigenia ! Puissance de feu létale ! » crièrent en chœur les faux conscrits.
Les brassards se mirent à tourner à toute vitesse tout en crachant d'étranges rayons bleutés qui bombardèrent et pulvérisèrent l'arbre en quelques secondes. Ils me firent songer, en pis, à une de ces nouvelles armes à manivelle et à canons multiples, d'origine américaine, appelée mitrailleuse, ou « Gatling », du nom de son concepteur, que Napoléon III avait tentée de faire adapter aux canons lors de la guerre franco-prussienne. Ce que ces « brassards » mitrailleurs avaient de plus redoutable était qu'ils ne tiraient en fait pas de balles, mais uniquement ces « rayons »!
« Danke schön Panzergrenadieren ! se réjouit Kulm. Emmenez la sale gosse! Mesdemoiselles Dubourg et Jacquemart, si vous ne voulez pas terminer en passoires ou en cendres comme cet arbre, je vous prie de rester où vous êtes! Comme l'a dit un jour le colonel K** : « toute résistance est inutile! » Adieu, mesdemoiselles ! »
Il nous salua avec morgue. Je versais des larmes d'impuissance tandis que le groupe infernal s'éloignait avec sa proie et ses deux gourgandines peinturlurées. Nélie, cependant, ne s'abandonna pas au désespoir.
« Charlotte, je serai fidèle au rendez-vous de Cluny demain soir ! Qu'importe ce que d’Arbois dira ! Il y va de la vie de cette fillette...et de l'avenir du monde ! A huit heures du soir, le 18 !
- Que Dieu, quel qu'il soit, t'entende ! » répondis-je.

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A suivre.

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[1] Voyez le fameux portrait de Valtesse par Gervex, daté de 1889, situé au musée d'Orsay à quelques encablures de celui de Charlotte Dubourg ! Imaginez cette jolie pouffiasse de première, bi de surcroît, sortir brusquement une de ces interjections paysannes : « Acrédjiu ! C'est ben vrai, ça ! »
[2] Célèbre pour s'être faite servir nue sur un plateau, enduite de crème et de sauce ; les convives de ce très spécial repas n'avaient plus qu'à la lécher !