vendredi 14 octobre 2016

Cybercolonial 2e partie : Du rififi à Kakundakari-ville chapitre 17 3e partie.



L’irruption imprévisible et surnaturelle des Allemands provoqua un tohu-bohu indescriptible en la citadelle. D’emblée, malgré les circonstances inadéquates, comme par réflexe, les Français avaient identifié les uniformes honnis de ceux qu’ils nommaient déjà les Alleboches ou les Pruscos. Bousculant les guerriers de Maria de Fonseca, se redressant, tous se saisirent de leurs fusils, en une mécanique impeccable de précision militaire. C’était là une gestuelle univoque, un dressage parfait inculqué à des hommes en conformité avec les théories de Descartes et La Mettrie. Et les premiers coups fusèrent, partirent, même pas ajustés, avant même que les rescapés du trou de ver eussent réalisé où ils étaient parvenus et eussent récupéré de leur déplacement.

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De Boieldieu, alors que la mitraille commençait à faucher quelques hommes, n’avait qu’une envie, ordonner « halte au feu », parce qu’il venait d’identifier Erich et Alban sous l’uniforme colonial du Kaiser. Son premier mouvement n’échappa pas à Hubert de Mirecourt qui gardait toujours ses suspicions vis-à-vis du capitaine. De plus, le comédien venait enfin de capter un message de Daniel :
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« Je suis tout proche, juste en-dessous de vous, dans l’espèce de taupinière labyrinthique qui sert de sous-sol à la forteresse. Sommes poursuivis par des guerriers. »
« Ici, c’est l’enfer, pensa Boieldieu, ça canarde de partout. »
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Il ne put en penser plus. Des balles sifflaient autour de lui. Comme il n’avait toujours pas dégainé son revolver de service, Hubert jugeait cela de plus en plus suspect. Le commandant de Mirecourt, en compagnie du lieutenant de vaisseau de Séverac, ripostait aux Allemands qui venaient enfin de se ressaisir sous la surprise, tandis que Kwangsoon et les Africains, désemparés, ne savaient plus où se mettre à l’abri. De Boieldieu ordonna aux fameux caporaux de se plaquer au sol et de ramper avec lui afin d’échapper aux tirs nourris. Une balle effleura la tempe de Jacques Santerre, lui arrachant son képi. Une autre vint à se ficher dans le havresac d’Angelo Franceschi qui glapit de peur.

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En-dessous, la situation n’était guère plus brillante. Les galeries dans lesquelles couraient le daryl androïde et ses compagnons ressemblaient de plus en plus à des dédales de termitière dont le creusement, dans la roche radioactive, avait quelque chose d’irréel en cela que des restes d’ouvriers morts, terrassés par les radiations, parsemaient le chemin. Ces ossements cariés et poreux phosphoraient dans la pénombre et les crânes affichaient des rictus témoignant d’une pathétique agonie. Cependant, Daniel avait le sentiment d’une accélération du temps ambiant : les séquences se télescopaient et il venait de capter la réponse incomplète de Pierre Fresnay et un appel de détresse d’Alban de Kermor qui se refusait à riposter contre le feu de ses compatriotes obtus. Violetta en eut assez : elle voulut affronter les poursuivants par le harrtan.
-          Oncle Daniel et ‘pa, on va courir longtemps comme ça ? Je suis sûre qu’on peut venir à bout de ces chevaliers blacks de pacotille qui ne valent pas Saint Maurice !
-          Tu veux qu’ils te contaminent, lança Daniel.
-          Ah bon, fit-elle en jouant la surprise.
Après ce bref échange, la métamorphe redoubla de vitesse en se transformant en lévrier, ce qui eut pour résultat d’enrager O’Malley qui se mit à aboyer et montra les crocs.
« En plus, ce chien est jaloux ! Il n’aime pas les intrus et il sent que tu n’es pas de la même nature que lui ! » déclara Lorenza.
Là-haut, cela tournait au carnage. Un projectile traversa le heaume d’un soldat de Maria de Fonseca dont le sang jaillit par le trou du casque de bronze. Sacrilège de funeste augure : frappée d’impacts multiples, la dépouille de Pi’ou Kikomba vacilla avant de s’abattre telle une statue d’idole déboulonnée de son piédestal. Cette destruction acheva de semer la panique parmi les Africains qui s’égaillèrent en tous sens tout en gémissant et en criant : « Malédiction ! La colère de Kikomba Kongo est sur nous ! Craignons son châtiment ! »
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Après un quart d’heure de combat, constatant que ses hommes étaient pour une bonne partie d’entre eux blessés et fauchés par les tirs français, Erich von Stroheim n’eut d’autre choix que de hisser le drapeau blanc. Il anticipait le fait qu’Hubert de Mirecourt, dont il connaissait le patriotisme aveugle, demanderait à Barbenzingue que la troupe triomphante passât les Teutons par les armes. Certes, il escomptait l’intervention de Pierre Fresnay tout en la redoutant, car cela désignait son ami comme traître.
Avec une théâtralité étudiée, hollywoodienne, von Stroheim déclara à Boulanger, en accentuant son accent germanique :
« Mein General, je remets mon sort et celui de mes hommes entre vos mains. »
Alors tous jetèrent leurs fusils et leurs armes de poing, y compris von Dehner.

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Dans le salon de la suite, l’Artiste prêta une attention aiguë aux propos de sœur Caterina tandis que, dans la pièce contiguë, Michel Simon écoutait et rapportait à Guillaume et Dodgson, toujours grimé, la teneur de la conversation.
Les événements s’avéraient des plus étranges : d’une part, sœur Caterina appartenait à la communauté de la Fondamenta delle convertite où Alice avait été quelques temps sous la bonne garde des religieuses et, d’autre part, après que le père Bottecchia, curé en titre de Sant’Eufemia eut tenté d’exorciser la mystérieuse adolescente, secondé par le diacre Apiani, non seulement l’adolescente avait disparu, mais aussi les deux hommes d’Eglise. Cette triple évaporation dans la nature avait de quoi surprendre.
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Sœur Caterina avait effectué le lien entre les rumeurs colportées durant l’office célébré par un remplaçant de Bottecchia et la jeune fille réputée dangereuse demeurée plusieurs jours sous le toit de la Fondamenta.
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- Personnellement, je n’ai jamais vu cette jeune fille que nous hébergions. C’était sœur Maria qui lui apportait sa pitance, son pain quotidien. Cependant, le physique du dessin correspond aux descriptions que sœur Maria m’a faites de l’inconnue : brune, la carnation livide, presque cadavérique, les yeux charbonneux, le regard mélancolique, presque absent…
Derrière l’huis, Lewis Carroll frémit : les stigmates des épreuves, de la folie, de la captivité endurée, marquaient autant la véritable adolescente que son succédané dément de l’au-delà du miroir.
- Un Anglais nous avait confié cette demoiselle, mais il n’a jamais voulu nous révéler son nom. Il est évident que l’exorcisée est la même personne. Cependant, signore, un problème plus grave se pose : savoir ce que sont devenus le padre Bottecchia et son acolyte. Nul doute qu’ils ont lutté contre le Malin qui avait pris possession du corps de la malheureuse. Son âme a-t-elle pu être sauvée ? Je l’ignore.
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Après qu’elle se fut signée, Frédéric émit quelques paroles réconfortantes. De fait, le Danseur de Cordes ne doutait pas du sort effroyable que Sir Charles avait dû réserver aux deux ecclésiastiques.
« Je ne puis révéler à cette bonne sœur le fond de ma pensée, songea-t-il. Je suis un rationaliste et ne crois aucunement aux fadaises de la possession démoniaque. Je veux bien supputer que Sir Charles a fait appel au père Bottecchia en sa qualité d’exorciste et, si tout cela n’a été en quelque sorte qu’une comédie sans doute destinée à s’assurer la soumission d’Alice, il n’empêche que ça ne fait pour moi aucun doute que ce maudit mathématicien a supprimé les témoins. A savoir ce qu’il a pu faire des cadavres de ces infortunés ? Escamotés dans la chaux vive ? Inhumés en cachette dans le vieux cimetière juif ou jetés dans le Grand Canal pour nourrir les poissons ? Sir Charles est suffisamment diabolique pour avoir résolu aisément la question des corps de ses victimes. Il n’a laissé aucune trace susceptible d’appâter la police et les journalistes. »
Frédéric sous-estimait la part de surnaturel de l’affaire. Il niait que l’intention de Merritt avait réellement été de guérir Alice de la folie que lui-même avait instillée en la jeune fille en 1865, mais le Britannique (là, un terme de l’équation échappait à l’ancien pègre des barrières) n’avait aucune raison d’user de méthodes hétérodoxes, surnaturelles mêmes. Cependant, l’Artiste se souvint des propos de l’alter ego de miss Liddell dans l’autre univers, du fait qu’elle avait été internée plus de vingt ans à Bedlam sans que la raison lui revînt.
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« Sir Charles a supposé que seuls des procédés dignes du Moyen Âge viendraient à bout de la démence de mademoiselle Liddell. Cela sous-entend que, lorsqu’il est parvenu à la sortir de l’asile, il a dû d’abord tenter un traitement à base d’hypnose dont l’échec fut patent. »
Alors, Tellier déclara à sœur Caterina d’une voix posée :
« Ma sœur, comment vous remercier pour vos renseignements ? Soyez assurée que je mettrai tout en œuvre pour retrouver les trois personnes disparues.
- La règle de l’ordre nous interdit toute possession de biens terrestres individuels. Je n’accepterai aucune récompense de votre part, signore, même en nature.
- Puisqu’il en est ainsi, ma sœur. Pourrais-je vous demander de prier pour le père Bottecchia, le diacre Apiani et mademoiselle Alice, puisqu’il s’agit bien de la personne que nous recherchons ?
- J’en toucherai un mot à notre supérieure. »
Dès que sœur Caterina eut pris congé, Michel et Dodgson se précipitèrent hors de la pièce où ils étaient confinés.
- Vous vous contentez de remerciements, de momeries, de patenôtres ! Mais, Frédéric, z’auriez dû récompenser grassement cette bonne sœur à cornette, quoi ? Elle le méritait bien.
- Certes, nous avons la certitude que miss Liddell est bien à Venise et que sir Charles la garde, mais nous ne savons toujours pas où, répondit Lewis Carroll avec un désappointement dans la voix.
- Notre enquête n’est pas achevée, mes amis. J’ai caché au témoin ma conviction au sujet des deux autres personnes : Sir Charles a dû les supprimer après l’exorcisme.
- N’y a-t-il pas danger qu’il ait vent de notre enquête, veuille attenter à nos vies ou qu’il s’en prenne aussi à Beppo ? se mêla Pieds Légers.
- Y serait capable de torturer le maître verrier pour le faire dégoiser, s’il tombait entre ses mains ! s’exclama l’acteur suisse.
- J’ai fait jurer à Beppo le silence sur toutes nos aventures. Messer Gini a toujours tenu ses promesses.
- Et sa blessure ? Comment l’a-t-il expliquée à ses ouvriers ?
- Accident du travail ! »
Tellier haussa les épaules avec désinvolture et tous trois s’en tinrent là pour l’instant. La tâche ardue de la quête d’Alice devait se poursuivre vaille que vaille avec ses embûches, ses chausse-trappes.
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    La confirmation par la bouche fielleuse de l’Anglais pervers de la culpabilité de Frédéric Tellier dans la lâche agression dont son ami Drumont avait été victime avait plongé Aurore-Marie dans une stupeur telle que désormais, la vengeance était devenue l’unique objectif de la poétesse, submergeant sa prime volonté de récupérer le codex détenu par le criminel diabolique. Les hypothèses des journalistes à sensation étaient fondées sur une Vérité nue, jaillie du puits dans l’impudicité turpide de ses appas juvéniles, étalant aux yeux des juges concupiscents le spectacle choquant de son anatomie. Aurore-Marie se vouerait toute à l’accomplissement du Crime, croyant absoudre ses péchés au service du chef des pickpockets de Londres. Elle était prête à revêtir la nitescence de l’Ange de la Mort…
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Cependant, Frédéric n’avait pas perdu son temps. Il était allé interroger les sœurs de la Fondamenta. L’une d’entre elles lui avait confirmé le récit de sœur Caterina et décrit exactement sir Charles et Alice. Restait toujours à résoudre l’épineux problème du lieu, palais ou autre, où se dissimulaient le geôlier et sa jeune captive. Ce fut alors que, quatre jours environ après les événements déjà narrés, l’Artiste réceptionna un étrange message rédigé en anglais et signé de la main même de miss Liddell.
Il s’agissait d’un appel au secours. L’adolescente contait son évasion des rets du mathématicien. Elle réclamait le secours du Danseur de cordes (comment avait-elle eu vent de sa présence à Venise et dans cet hôtel-ci ?). Elle disait se sentir traquée, recherchée par les cerbères du roi de la pègre londonienne. Ses limiers étaient sur les brisées d’Alice.
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Le message se poursuivait. La jeune fille épanchait ses sentiments, s’étendait sur la lassitude qu’elle éprouvait d’être la chose de sir Charles, voire son cobaye, passant en revue tout en les résumant, les expériences auxquelles il l’avait soumise, exorcisme inclus. Elle lui faisait également comprendre qu’elle aspirait à la liberté, à la délivrance de l’emprise de Merritt.
« Monsieur, vous êtes mon seul recours. Pour l’heure, je suis sans logis ni ressources. Je connais fort mal cette cité. Le seul endroit que je parviens à repérer avec certitude est le pont du Rialto. Je vous supplie de m’y retrouver demain soir à la mi nuit. Je vous adjure de venir seul. Soyez le plus discret et le plus prudent possible ».
-Voici la missive que j’attendais, se fit la réflexion suivante le récipiendaire du message. Cela sent le traquenard, mais si je veux savoir qui me le tend précisément, je dois me soumettre aux desiderata de la demoiselle. Je n’ai pas l’entière certitude que celui qui m’a tendu le piège est bel et bien Merritt. Il me reste à présenter la lettre à Dodgson pour authentifier l’écriture. Ceci dit, j’ai l’habitude des faux, j’y suis même un expert ».
Quelques minutes plus tard, le document en mains, Lewis Carroll confirma l’identité de son auteur.
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-Mister Tellier, Alice semble bien avoir rédigé ce pli.
- Tant mieux, soupira Frédéric.
- J’ai authentifié son écriture et son style.
- Oui, peut-être, lança Michel Simon, sceptique. A vot’ place, je ne m’y fierais pas…
- Moi itou, renchérit Guillaume.
- Frédéric, je n’irai pas par quatre chemins, reprit le comédien. Ce piège empeste.
- Toutes les aventures que j’ai vécues, toutes mes expériences, sans oublier ma rédemption et mon honneur, m’obligent à y aller.
- C’est là de l’obstination, Maître, soupira Pieds Légers.
- Je le sais bien. Je me dois d’avoir du cœur au ventre. Si le guet-apens est avéré, qu’y risquerai-je si ce n’est la vie ? J’ai déjà connu cela…
- La scélérate Wanda, Maître… qui vous embrocha de son épée…
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- Sombre souvenir… mais je m’en suis sorti…
- Nous savons comment ! persifla le Suisse. Ensuite, vous vous êtes retiré dans un monastère tibétain…
- Si sir Charles et ses sbires se tiennent en embuscade, ils verront bien comment je me défends… depuis le temps, je maîtrise le Harrtan. Je ne me rends pas sans biscuits au rendez-vous… ma fidèle canne épée, mes cordes et mes surins. Sans oublier trois pistolets dont un anachronique.
- Rajoutez-y un taser maquillé en Derringer d’époque, conseilla Michel Simon.
- Ce sera chose faite.
Le révérend n’avait pas tout saisi de cet échange. Il en avait pris l’habitude. Il avait compris que ceux qui l’avaient sauvé ne venaient pas du XIXe siècle. Plus exactement, ils semblaient y avoir vécu suffisamment longtemps pour être familiarisés avec l’époque. Néanmoins, ils n’y résidaient plus et commettaient parfois des anachronismes, surtout dans leur façon de s’exprimer, qui allait au-delà de l’argot des malfrats.
Cependant, Lewis Carroll avait commis une erreur. Il avait omis de dire qu’il avait remarqué que le papier utilisé par Alice ne comportait aucune empreinte et qu’il avait conséquemment été manipulé par une main gantée, assurément féminine. Il vit Michel Simon adresser un coup d’œil complice à Guillaume, ce qui signifiait que les deux hommes allaient suivre Frédéric.
De fait, le véritable rédacteur du message était sir Charles Merritt en personne. Comme son maître Galeazzo, il savait contrefaire toutes les écritures. Il n’avait eu aucune difficulté à imiter le style d’Alice.
A suivre ...
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