11 septembre 1877.
En ce triste après-midi de fin
d'été au ciel morne, je me sentais
particulièrement désœuvrée. Je venais de donner congé à une de mes élèves
d'allemand, mademoiselle de**, dix-sept ans, fille du vicomte de**, à laquelle
j'avais prodigué mes conseils éclairés de modeste professeur de cours
particuliers aux fort modestes émoluments : « Mademoiselle, vous
m'apprendrez pour la prochaine fois l'extrait du Don Carlos de Schiller et cette poésie de Novalis. N'oubliez
pas de réviser vos conjugaisons du subjonctif, lui avais-je prescrit avant
qu’elle me quittât. A la semaine prochaine. »
La semaine prochaine... le jour
du rendez-vous de Cluny. Ni Henri ni Victoria n'étaient là, occupés à placer
des tableaux chez le marchand d'art G**.[1]
Pour tromper mon ennui, je contemplais de la fenêtre du salon les grilles de
fer forgé de l'hôtel d'en face, avec leurs rai-de-cœur et leurs motifs
lancéolés. Les passants avaient un air maussade, à l'image du ciel. Les
trottoirs étaient détrempés par la pluie. Le camaïeu sombre des toilettes
arborées par les deux sexes, puce, prune, grenat, chamois, Sienne, gris ou
anthracite, sauf parmi les soldats au pantalon garance, les femmes de petite
vertu aux chapeaux tout fleuris ou les cousettes, trottins et grisettes au
juvénile sourire, n'arrangeait aucunement cette impression d'austérité générale
dégagée par mes contemporains, dignes du protestantisme et du jansénisme des
siècles passés. Il y avait de quoi faire accroire à un visiteur éventuel
débarqué de l'époque de la « douceur de vivre », fardé comme en ce
temps, dont je me remémorais ces toilettes extraordinairement extravagantes et
colorées de la cour de Marie-Antoinette, que toute la France s'était convertie
au calvinisme ou avait repris les édits somptuaires du Grand Cardinal.
Mathilde, notre bonne, vint
m'informer qu'une personne frappait à l’huis avec insistance. Pouvais-je
refuser qu'on lui ouvrît, qu'elle entrât en notre logement ? Devais-je éviter
que vous, ma sœur et mon beau-frère, me grondassiez comme une enfant pour avoir
osé permettre à un inconnu de recevoir notre hospitalité ; que vous me
condamnassiez à demeurer enfermée au pain sec dans un cabinet noir jusqu'à la
tombée du soir voire au-delà, telle la Jeanne du grand Victor Hugo, l'universel
poëte, qui venait de publier son recueil L'art
d'être grand-père ?
J'ordonnai conséquemment à
Mathilde de permettre au visiteur d'entrer. C'était la petite Aurore-Marie, les
larmes aux joues, nu-tête, la résille défaite laissant échapper de longues
mèches châtain clair. Une ravissante robe à petits carreaux écossais et à
tournure chamois mettait en valeur sa fine silhouette. Elle était haletante,
écarlate, en sueurs ! La malheureuse, à cause de sa course trop hâtive, souffrait
de diaphorèse. Elle avait visiblement pris la poudre d'escampette, trompé la
vigilance de ses gardiens. Notre adresse lui avait été utile, lui prodiguant le
havre, le refuge, l'asile d'un nouveau Paradis, qui n'avait rien à voir avec
celui, perdu, de Milton.
Les joues de pivoine de la
malheureuse enfant luisaient. Elle risquait à tout le moins la syncope, et sa
transpiration, si je n'intervenais pas, entraînerait en elle une fluxion de
poitrine.
« Au secours ! Madame !
Protégez-moi ! » implora-t-elle de plus belle.
Je ne pouvais agir comme un Louis
XIV rabrouant un courtisan en retard et lui déclarant : « Mon Sieur, il
eût fallu que vous vous dépêchassiez. Nous détestons attendre ! »
La chétive pécore, pour parler
comme monsieur de La Fontaine, ressemblait à une rose à peine éclose destinée à
précocement passer. Une de ces roses que monsieur de Nerval, le poëte suicidé,
avait alliée au pampre.
Je lui demandai de se calmer, de
lentement tout m'expliquer, en lui disant que la police risquait de la rechercher
parce que son père s'enquerrait assurément d'elle et ferait tout pour la
récupérer. Il n'était pas sûr qu’Henri acceptât sa présence ! Je le lui
déclarai franchement. Elle éclata en sanglots, transformés aussitôt en une
crise de toux. Comme elle risquait plus que jamais la congestion, je demandai à
Mathilde de préparer le tub avec de l'eau chaude afin qu'elle se réchauffât.
Aurore-Marie n'en voulut pas, quoiqu’elle frissonnât grandement.
« Non, madame ! Je ne veux
point me mettre nue devant une inconnue ! »
Je comprenais sa gêne, sa
pudicité de jeune fille comme-il-faut, mais
comment lui dire, lui faire admettre qu'aucun homme ne m'avait moi-même jamais
connue, vue nue, et que je conservais donc mon intégrité ! Elle accepta
toutefois que je la soulageasse avec des frictions. J'avais une pommade, un
baume ou dictame souverain, remède de nos grands-mères, efficace pour prévenir
les fluxions. Elle me permit enfin de la toucher, de la déshabiller, et que
j'ôtasse son linge, y compris ses prudes pantalons, mais elle s'obstina à
conserver sa chemise quoique celle-ci fût mouillée. Je lui dis de se mettre
derrière un paravent, et je lui tendis une chemise de rechange, un peu grande
et large pour elle. Dans cette tenue un peu équivoque, elle se laissa
frictionner doucement. Ma position s'avéra fort ambiguë, au contact de ces
chairs juvéniles et blêmes, de cette peau douce de petite poupée. Je sentais
sous la chemise de batiste, qui appartenait à ma sœur, tout en la frottant
vigoureusement de ce baume camphré, cette poitrine maigre et frémissante, ces
côtes d'une demoiselle qui ne devait pas manger à sa faim. Mauvais traitements
ou débilité de la santé ? Je ne le sus pas, car, par pudeur instinctive, elle
tut ses problèmes corporels intimes, ses ennuis personnels, mais je compris à
demi-mots qu'elle souffrait depuis la mort de sa mère, l'an passé, d'un mal
mental que l'on nommait alors névrasthénie, allié à une anorexie. La demoiselle
n'était pas encore réglée, nubile, et elle n'avait pas supporté son statut
d'orpheline.
Calmée, elle se laissa rhabiller
et coiffer. Ses magnifiques cheveux blonds foncés, indisciplinés, tombant
jusqu'aux mollets, furent artistiquement torsadés et noués en une longue natte
aux merveilleux reflets miellés, qui mettait en valeur son ovale d'elfe. Elle
me dit, mutine :
« Madame, je voudrais que
vous me coiffiez d'anglaises !
- Je n'ai pas de fer à friser à
ma disposition. »
Je rajoutai la dernière touche en
nouant au sommet de cette chevelure de rêve un ruban à carreaux assorti à sa
robe. Bien qu’à nouveau en beauté, elle ne retrouva point toutefois le sourire.
Tout en caressant de ses doigts fins d'albâtre un Delft en forme de magot
chinois, elle se confia davantage :
« Je ne veux pas du destin
que père me réserve! Je veux écrire de la poésie comme monsieur Leconte de
Lisle, et jouer du piano. »
Ce mot de destin revenait fréquemment en ses lèvres enfantines, sans que je
susse pour l’heure ce qu’il sous-entendait. Aurore-Marie évoqua la mort de sa
mère.
« Mère souffrait d'un
squirre de la membrane utérine, dit-elle, sur un ton geignard et poignant. Elle
était devenue d'une maigreur effrayante et elle souffrait beaucoup. Elle
exhalait déjà une odeur de mort, et nous devions masquer celle-ci en la badigeonnant
constamment d'eau de Cologne, et en faisant chauffer des pastilles de menthe
dans des cassolettes disposées dans tout notre château de Lacroix-Laval, en
vain, hélas. »
Elle fondit en larmes. Vers les
six heures du soir, Henri et Victoria revinrent au bercail. A mon grand
soulagement, Henri ressentit autant que moi le désarroi de la fillette. Il
accepta donc de l'héberger temporairement, sans toutefois souhaiter que ce
séjour forcé allât au-delà du raisonnable. Si le géniteur de la malheureuse se
manifestait, il faudrait bien obtempérer. Force devait rester à la loi !
***********
Le lendemain, alors que nous
servions à la pauvre fillette un plantureux petit déjeuner, Victoria nous dit,
inquiète :
« Observez bien la fenêtre
d'en face ! J'ai l'impression que des acolytes de Monsieur Albéric de
Lacroix-Laval nous épient. Ces sournois savent où Aurore-Marie a trouvé refuge,
et ils la guettent pour l'enlever. Ils se tiennent en tapinois !
- Si c'est le cas, cela signifie
que ce monsieur refuse d'utiliser les voies légales. Il a quelque chose à
cacher aux autorités.
- Monsieur Fantin-Latour, pleurnicha
la jeune fille. Croyez-moi ! Père veut faire de moi une « Élue » d'un
culte interdit, jeta-t-elle, se décidant enfin à en dévoiler davantage sur ce destin promis. Il veut me conduire de
force dans un sanctuaire caché. Il a de nombreux complices. Il croit que j'ai
été désignée par une divinité pour la servir.
- Divinité, sanctuaire ? répondit
Henri, sceptique. Vous affabulez, mademoiselle de Lacroix-Laval. Êtes-vous
saine d'esprit, ou souffrez-vous de la maladie de la persécution ? Votre cas
intéresserait beaucoup messieurs Blanche et Charcot.
- Je dis la stricte vérité ! fit-elle,
irritée, ses grands yeux couleur de résine traversés par d'étranges et fugaces lueurs.
Si vous ne me croyez point, demandez à mademoiselle Jacquemart, qui était en
train d'exécuter mon portrait avant que je ne m'enfuie ! Mademoiselle
Charlotte m'a dit que son amie avait noté les inscriptions de la chevalière de
Père et de ses complices. Il me destine à porter le même bijou qui marquera mon
appartenance au même culte et me désignera à ses disciples comme la
« Grande Prêtresse ».
- Qu'y-a-t-il de gravé sur cette
bague ? questionna Henri, toujours aussi peu convaincu.
- Τετρά Επιφάνεια Κλεόφαντις ! Πάν Ζώον ! Πάν Χρόνος !
Πάν Φύσις ! Πάν Λόγος ! Τετρά Σφαίρα
Έύθύφρων ! Σφαίρα κύβοέξάεδρον! Σφαίρα έικοσίεδρον (…) s'exalta la
fillette, toute pourprine. Je continue, monsieur ?
- C'est du grec revu et corrigé,
fis-je : « Tetra Epiphaneia Cleophrades ! Pan Zoon ! Pan Chronos ! Pan
Phusis ! Pan Logos ! Tetra Sphaira Euthyphron ! Sphaira cuboexaedron !
Sphaira icossiedron… »
- Il y en a encore deux autres au
moins. Peut-être le total serait-il de sept sphères ? poursuivit Aurore-Marie.
Ce culte dériverait de l’Almageste de
Claude Ptolémée, des sphères armillaires de Kepler et des gnostiques...
- Vous en savez beaucoup, jeune
demoiselle, coupa Henri.
- Je subis une initiation forcée
depuis plusieurs mois. Père me gave comme une oie du Périgord afin que
j'assimile un savoir hérétique. J'ai grand’ peur, monsieur Fantin ! »
Ignorant le laps de temps durant
lequel Aurore-Marie séjournerait chez nous, je sortis lui acheter deux robes,
du linge de rechange (bas, pantalons de dessous, chemise et jupon) et une
chemise de nuit. La triste et malingre fillette passait ses journées à composer
des vers de mirliton surchargés de références à la mythologie gréco-romaine,
ampoulés et empesés au point d'en devenir inintelligibles pour le profane. Il y
était question d' « okéanides », de « nymphes », d’ « hamadryades »,
de « satyresses », de « Séléné »,
d' « Arès » et d'autres personnages de la mythologie... Elle me
dit, de sa petite voix si douce, de sa petite bouche rose, avec une spontanéité
charmante et juvénile : « Je veux
être Leconte de Lisle ou rien. », comme monsieur Hugo l'avait lui-même écrit au même âge -puisqu'elle nous
avait appris qu'elle avait quatorze ans - : « Je veux être Chateaubriand
ou rien ».
Le reste de son temps, elle
chantonnait mélancoliquement ou jouait du piano, reprenant en particulier cette
vieille romance ou chanson de Jean-Paul Égide Martini, composée sur des paroles
de Jean-Pierre Claris de Florian : Plaisir
d'amour. En ces instants, elle ressemblait davantage à un misérable
petit singe, un atèle ou un ouistiti pitoyable et mal peigné.
« Plaisir d'amour ne dure
qu'un moment,
Chagrin d'amour dure toute la
vie.
J'ai tout quitté pour
l'ingrate Sylvie
Elle me quitte et prend un
autre amour.
Plaisir d'amour ne dure qu'un
moment,
Chagrin d'amour dure toute la
vie.
Tant que cette eau coulera
doucement
Vers ce ruisseau qui borde la
prairie
Je t'aimerai, me répétait
Sylvie.
L'eau coule encor, elle a
changé pourtant.
Plaisir d'amour ne dure qu'un
moment,
Chagrin d'amour dure toute la
vie. »
Cette chanson était en vogue sous
Louis XVIII, voire même du temps du Directoire. La voix d’Aurore-Marie, fin
cristal presque grêle, immature, était celle d'une soprano n'ayant point encore
travaillé la profondeur du « coffre » et le « masque ».
*********
Le deuxième soir, tandis que je lisais dans ma chambre un quelconque
roman anglais, une traduction de Mrs George Eliot (mes souvenirs hésitent
désormais à me permettre de m’en remémorer le titre), mademoiselle de
Lacroix-Laval vint me visiter à l’insu de ma sœur. L’heure du souper était passée ;
je m’apprêtais à me coucher, et je m’attendais à ce que notre hôte forcée fût
déjà en tenue de nuit. Ma surprise fut grande : Aurore-Marie était vêtue comme
pour sortir en ville, non point d’une toilette de promenade propre à sa
jeunesse, mais du soir, tout en soie et satin, d’une nuance gris perle,
agrémentée d’une longue traîne dite à l’écrevisse et d’un décolleté,
dérisoire au vu de sa gorge plate, comme si elle eût désiré que je l’emmenasse
au théâtre ou au bal, bien qu’elle n’en eût point encore l’âge. Elle avait
relevé ses longs cheveux de miel blond-roux en un chignon pesant, surmonté
d’une aigrette, attaché laborieusement par de multiples épingles. Elle
toussotait, nerveuse ; elle paraissait prise d’étouffements d’anxiété.
Elle avait une requête à formuler, bien que j’ignorasse laquelle. Son regard
jaune semblait embrumé. Ses joues empourprées par la gêne accentuaient
l’évanescence du reste de son visage triangulaire, d’une diaphanéité presque
pellucide. Je perçus un léger tremblement de ses petites mains parées de longs
gants blancs, déjà d’adulte. La toilette ne lui allait pas car trop grande et
trop large pour sa silhouette fluette ; elle l’avait empruntée à Victoria,
sans le lui en demander la permission. Je ne puis m’en cacher : j’eus
le sentiment ambigu qu’en ces atours d’adulte, Aurore-Marie espérait me
séduire. Elle balbutiait, ne sachant quoi exprimer, pressentant
l’inconvenance de sa démarche.
« Mademoiselle Charlotte… je… je souhaiterais vous faire part de…
je ne puis supporter qu’on me cloître ici indéfiniment… Père m’a préparée pour
le monde, pour, qu’en mes quinze ans accomplis, je puisse briller en société
et… »
Voulait-elle s’aventurer dehors, en quelque lieu mondain, inconvenant
eu égard à sa jeunesse, malgré la menace de ses cerbères sans doute continûment
à l’affut ?
« Il n’est point temps mademoiselle ; vous êtes en danger,
vous le savez bien.
- A mon âge, on éprouve le besoin de s’aérer. Voilà bien deux jours que
je ne suis point sortie. L’heure impose, selon nos codes, le port d’une robe du
soir… Je suis une future baronne et… »
Peut-être n’était-ce de sa part que caprice, puérilité, mais mes
narines ne me trompaient pas, tout comme mes yeux. Non seulement la pauvre
enfant avait humecté sa peau d’essence de violette et d’eau de néroli, mais
elle avait ourlé ses lèvres d’un léger maquillage, d’un rouge d’Espagne
écarlate propre à une courtisane. Aurore-Marie faisait preuve d’une précocité
insoupçonnée. Elle se fit suppliante, s’approcha de moi.
« Mademoiselle Charlotte, je vous en prie… Accordez-moi cette
faveur, juste pour ce soir… Un pianiste renommé donne un concert à … et je
voudrais l’entendre. »
Elle me prit le bras, me fit lâcher mon livre, se plaqua presque contre
moi. Je sentis son cœur battre à grands coups. Elle parut quémander un câlin,
une cajolerie mal placée, me prenant pour feue sa mère sans doute, en espérant
que je cèderais. Je répliquai :
« Non, mademoiselle, vous devez vous déshabiller, vous coucher…
- J’ai grand’peur ! J’ai besoin de vous…
- Vous vous excuserez auprès de Victoria pour lui avoir subtilisé cette
robe sans sa permission… Vous commîtes tantôt un acte répréhensible, et nous
sommes en droit de vous expulser de notre domicile. Vous n’êtes pas chez vous,
dois-je vous le rappeler ?
- Mademoiselle Charlotte, je ne puis. Je ne suis pas voleuse ! Ne
celez rien ! »
Ne sachant comment la calmer tant les larmes commençaient à perler le
long de ses joues maigres, prise d’une pitié soudaine, presque insensée, j’osai
l’embrasser au front. Elle parut s’en contenter et me quitta, en taisant le
sentiment, l’impression, que ce baiser lui avait prodiguée. C’était à peine si
la pourpre permanente de ses pommettes s’était accentuée. Son doux parfum
persista quelques instants dans ma chambre, avant de se dissiper. Je ne sus
pourquoi ; je ne dis mot à Victoria, comme si je m’étais pliée à la
volonté de mon hôte. Je considérais l’incident clos. Aurore-Marie venait de me
subjuguer, et j’en étais marrie. Je regrettais l’avoir embrassée, comme sur un
coup de tête irréfléchi. Bien que je n’eusse pas cédé à son caprice
aristocratique, je ressentis un profond malaise, comme si je m’étais aventurée
dans un territoire interdit que d’aucuns nommaient Gomorrhe. Je venais
de réaliser combien, sous ses dehors souffreteux dont elle savait user à
dessein, dont elle voulait tirer avantage, mademoiselle de Lacroix-Laval
recelait un poison, un venin, propres à faire succomber, à foudroyer, des
femmes ou des hommes plus faibles de tempérament que moi. J’attribuais cela à
l’indétermination de l’enfance, bien qu’elle approchât de la nubilité.
A suivre.
A suivre.
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